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Voici une petite liste des termes les plus souvent entendus dans le domaine de la physiothérapie et de l’ergothérapie.
L’arthrite est un processus inflammatoire localisé à une articulation quelconque. Il s’agit donc d’un terme très général, regroupant ainsi un bon nombre de problèmes potentiels.
Plusieurs maladies systémiques sont à l’origine d’un processus arthritique. Les plus communes sont l’arthrite rhumatoïde, la goutte, la spondylite ankylosante, l’ostéoarthrite et le lupus.
L’arthrite peut être aussi d’ordre traumatique, par conséquent monoarticulaire. À la limite, toute lésion à une structure périarticulaire (capsulite, bursite, tendinite, etc.) est classée sous des problèmes d’arthrite.
Processus dégénératif du cartilage articulaire marqué par la perte de sa surface lisse et visqueuse qui permet le mouvement fluide. Devenu poreux et fébrile, le cartilage d’une articulation arthrosée peut exposer une couche sous-jacente, le périoste, source de douleur parfois intense.
La bursite est une inflammation de la bourse, mince sac contenant du liquide synovial servant à réduire la friction entre deux structures lors d’un mouvement à une articulation. Les sites les plus fréquents sont l’épaule, la hanche et le genou. Les causes principales sont un impact direct à une articulation et une évolution dégénérative de l’arthrite.
Douleur d’origine cervicale, dorsale ou lombaire dont la nature demeure à être précisée. En effet, une multitude de structures peuvent être à l’origine de la douleur. Celles qui semblent être les plus souvent en cause sont le disque intervertébral et les facettes articulaires.
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Lésion à un muscle, un de ses tendons ou au périoste (mince couche de tissus recouvrant les os), occasionné par un impact contre la structure. Ce type de lésion est particulièrement fréquent dans les sports de contacts.
Le dermatome est une zone cutanée (peau) innervée par les fibres nerveuses sensitives d’une seule racine nerveuse. L’examen de ces dermatomes permet de diagnostiquer une lésion au niveau d’une racine nerveuse précise. L’une de ces lésions nerveuses les plus connues est la sciatique.
Signifie la dégénérescence (ou usure) des disques intervertébraux.
Terme associé à un allongement trop prononcé d’un muscle ou à l’un de ses tendons. La grande majorité des muscles s’attachent à chacune de ses extrémités à deux os distincts, généralement par l’intermédiaire d’un prolongement de sa structure que l’on appelle un tendon.
Une entorse résulte d’un étirement excessif d’un ligament donné. Un gonflement rapide accompagné de chaleur et douleur locale est généralement présent. L’entorse à la cheville est fréquente et constitue environ 15% des blessures sportives.
Le dermatome est une zone cutanée (peau) innervée par les fibres nerveuses sensitives d’une seule racine nerveuse. L’examen de ces dermatomes permet de diagnostiquer une lésion au niveau d’une racine nerveuse précise. L’une de ces lésions nerveuses les plus connues est la sciatique.
L’hernie discale est caractérisée par un déplacement d’une partie du noyau du disque intervertébral hors de son anneau fibreux (structure ligamentaire), comprimant ainsi des structures avoisinantes, en occurrence, parfois un nerf. À ce moment survient une sciatalgie (au membre inférieur) ou une brachialgie (au membre supérieur). La compression forte et/ou prolongée d’un nerf peut entraîner la douleur, des engourdissements et de la faiblesse.
L’hernie discale correspond à un grade 3 de déplacement discal. Or, la majorité des gens souffrent de grade 1 et 2, soit un bombement et une protusion discale respectivement. Il faut savoir que 99% des problèmes discaux sont gérés par un traitement conservateur, soit par médication et physiothérapie.
Douleur référée via le nerf sciatique au membre inférieur, généralement due à la compression de l’une des racines nerveuses formant ce nerf périphérique.
Type d’arthrite qui affecte principalement la colonne vertébrale. Elle cause de la douleur, de la raideur et de l’inflammation dans les articulations touchées.
Chaque articulation a une limite d’amplitude propre à elle-même. Une articulation peut être limitée dans son amplitude par diverses structures, soit des ligaments, des os, des muscles. On parle de subluxation lorsque l’articulation dépasse son amplitude anatomique normale causant ainsi une lésion aux structures avoisinantes. On parle de luxation lorsque les deux surfaces articulaires ont perdu totalement leur congruence pour un laps de temps plus ou moins long.
La tendinite, ou inflammation du tendon, peut survenir suite à un mouvement répété (surmenage ou surutilisation), à un traumatisme soudain (élongation ou effort trop prononcé) ou encore être associée à un problème vertébral. Certaines tendinites sont tellement fréquentes dans certains sports, qu’elles se sont mérité un nom caractéristique, par exemple le tennis et le golfers elbow. La plupart des muscles s’attachent à chacune de ses extrémités à deux os distincts, la grande majorité par l’intermédiaire d’un prolongement de sa structure que l’on appelle un tendon.
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